Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation au pouvoir, a remis à deux semaines plus tard sa décision sur d’éventuelles mesures disciplinaires contre son patron Lee Jun-seok. C’est ce qu’a décidé son comité d’éthique hier soir à l’issue d’une réunion marathon de cinq heures.
Le comité voudrait trancher sur le dossier après avoir écouté l'intéressé le 7 juillet prochain. Le chef du parti présidentiel a exprimé son grand mécontentement. Selon lui, le fait de reporter la décision n’aide pas à sortir le PPP de la confusion.
Lee est soupçonné d’avoir reçu des services sexuels en guise de pot-de-vin de la part d’un homme d'affaires en 2013. Il a continué à démentir catégoriquement une telle allégation. Mais ce n’est pas tout. Son conseiller en chef des affaires politiques, Kim Cheol-geun, aurait tenté de détruire des preuves en signant une promesse d’investissements dans l’entreprise de l’informateur qui a dénoncé le patron du PPP.
En ce qui concerne Kim, le comité d’éthique a ouvert une procédure de mesures disciplinaires car il a porté atteinte à la dignité à respecter en tant que membre du parti.
Dans cette affaire, il n’y a pas que la vie politique de Lee Jun-seok qui est en jeu. S’il est effectivement sanctionné, c’est toute la formation qui sera ébranlée par ce scandale.