Le patron suspendu du Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, Lee Jun-seok a saisi la justice afin d’annuler la création du comité d’urgence. Il a déposé ce matin à la Cour du district sud de Séoul une demande à ce sujet, mettant en question la légitimité procédurale. Selon lui, un membre du conseil suprême qui a démissionné a participé au vote nécessaire pour cette transition du système du parti.
Le jeune politicien a affirmé à l’agence de presse Yonhap que des personnes aveuglées par le pouvoir avaient pris cette décision à marche forcée alors que de nombreux sinistrés souffraient en ce moment à la suite des pluies torrentielles, et qu’il n’avait pas d’autre choix au vu de l’urgence de l’affaire.
Pour rappel, Lee a été suspendu pour une durée de six mois en raison d’une affaire mêlant corruption et atteinte sexuelle le 8 juillet. Depuis, il a rencontré des adhérents de sa formation dans les provinces tout en se préparant à l’enquête policière.
Entre-temps, au sein du PPP, les membres du conseil suprêmes ont tour à tour jeté l’éponge pour tenter de changer le système de direction du parti jusqu’à hier où un comité d’urgence a vu le jour avec à sa tête le député Joo Ho-young, imposant la fin de la gouvernance de Lee.