L’administration de Joe Biden a une fois de plus mis en garde contre la possibilité d’un nouvel essai atomique nord-coréen.
Le porte-parole adjoint du département d’Etat américain, Vedant Patel, a annoncé estimer que le pays communiste prépare en ce moment son septième test nucléaire sur le site souterrain de Punggye-ri, là où il a procédé à ses six expériences depuis 2006. Une estimation avancée hier lors d’un point de presse téléphonique.
Selon lui, les Etats-Unis et leurs principaux alliés d’Asie, à savoir la Corée du Sud et le Japon, se préparent à toute éventualité, en travaillant main dans la main, et sont aussi prêts à coordonner leur posture militaire à court et à long termes.
Dans le même temps, Patel a souligné que Washington était préoccupé par la fermeté du régime de Kim Jong-un à l’égard de son arsenal nucléaire, et que si celui-ci effectuait un nouvel essai, cela constituerait un grave acte de provocation et une menace sérieuse pour la sécurité régionale.
Le diplomate a également exprimé sa profonde inquiétude concernant l’impact de l’épidémie de coronavirus au royaume ermite. Il a d’emblée affirmé que le gouvernement américain était toujours disposé à lui livrer des vaccins anti-COVID.
Sur les signes de reprise des échanges commerciaux entre le Nord et son allié chinois, le porte-parole s’est borné à dire que les sanctions onusiennes contre Pyongyang sont toujours maintenues et a appelé les autres pays à les mettre en œuvre pleinement.