Le FTSE Russell, basé à Londres, a ajouté la Corée du Sud à sa « liste de surveillance » en vue de l’inclure dans son indice WGBI (World Government Bond Index). Il s’agit de l’un des trois grands indices mondiaux des obligations d’Etat. Cette filiale du London Stock Exchange Group a annoncé cette nouvelle dans un communiqué de presse publié hier.

Selon l'institution britannique, Séoul y a été inscrit suite à plusieurs initiatives que les autorités locales avaient proposées afin d’améliorer la structure du marché et l’accessibilité au marché de capitaux dans le pays.

Le FTSE Russell a précisé qu’il recevrait des retours de la part des participants au marché en question pour évaluer si le pays du Matin clair aura réellement mené la réforme proposée.

Avec cette nouvelle, le gouvernement sud-coréen espère intégrer officiellement l’indice WGBI en septembre de l’année prochaine. Ce dernier comprend les obligations du Trésor des 23 principaux pays tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, la Chine ou encore la France. Les fonds mondiaux qui suivent cet indice phare sont estimés à environ 2 500 milliards d'euros.

D’après l’Institut des finances de Corée (KIF), si le pays du Matin clair rejoint ce cercle fermé, ses obligations d’Etat pourront attirer d’importants capitaux étrangers allant de 50 à 60 000 milliards de wons, soit de 35,6 à 42,7 milliards d’euros. Sans oublier une baisse attendue des taux d’intérêt de sa dette souveraine.