Le Minjoo continue à protester contre la Cour des comptes qui a tenté d’interroger l’ex-président de la République Moon Jae-in concernant le meurtre d’un fonctionnaire perpétré par l’armée nord-coréenne. Hier, au premier jour de l’audit parlementaire, la première force de l’opposition a organisé une réunion générale et ses députés ont relayé des manifestations solitaires.
Le parti de centre-gauche a qualifié cette requête de « répression politique », et a soupçonné l’intention cachée de cette démarche. Son chef Lee Jae-myung a critiqué que le gouvernement actuel utilisait son autorité destinée à défendre la justice pour mener une politique de la peur.
Le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation présidentielle, a indiqué que le Minjoo surréagissait alors que les enquêtes écrites auprès des anciens chefs d’Etat existaient toujours. Leur passe d’armes a retardé d’une heure le début de l’audit de la commission législative et judiciaire.
La Cour des comptes a remis des données justificatives pour le deuxième jour consécutif, en déclarant qu’il avait le droit de convoquer des anciens fonctionnaires pour l’investigation. A ce propos, le président Yoon Suk-yeol a affirmé que mener une inspection était le principe fondamental des missions de cet institut indépendant.
Quant à son prédécesseur Moon, il souligné hier l’importance du rétablissement des relations intercoréennes à l’occasion du 15e anniversaire de leur déclaration commune du 4 octobre, sans pour autant évoquer cette polémique.