La deuxième négociation entre le gouvernement et le syndicat des routiers a échoué cet après-midi en seulement 40 minutes.
Les grévistes ont demandé l’éternisation du système de frais de transport minimal, qui améliore les conditions de travail des chauffeurs, et l’application élargie de cette mesure à d’autres catégories d’articles. De son côté, le ministère des Transports a maintenu son offre selon laquelle il peut prolonger le dispositif en question de trois ans mais ne peut pas rallonger la liste d’éléments concernés. Les deux parties ont donc campé sur leur position et la tension s’est accrue suite au lancement de l’ordre de retour au travail par l’exécutif.
Le syndicat a réagi fortement à la mesure en la qualifiant d’inconstitutionnelle et a indiqué qu’il allait poursuivre la grève.
Plus tôt, le gouvernement a envoyé l’ordre de retour au travail à 350 camionneurs de fret après une enquête sur place auprès de 69 des 201 transporteurs de ciment, dès l’application hier de la mesure en question.