L’équipe spéciale d’enquête de la Police nationale continue d’auditionner les officiels jugés responsables de la bousculade mortelle d’Itaewon, qui a coûté la vie à 158 personnes.
Aujourd’hui, ce groupe a convoqué le directeur de l’Agence de police métropolitaine de Séoul (SMPA), Kim Kwang-ho. Il est le fonctionnaire de grade le plus élevé des officiers entendus jusqu’à présent sous le statut de prévenu. Il est soupçonné d’homicide involontaire dans le cadre du travail.
Questionné par des journalistes à l’arrivée devant les locaux de la cellule spéciale, Kim s’est contenté de répondre qu’il dirait toute la vérité, sans rien cacher aux enquêteurs. Ceux-ci chercheront à mieux connaître l’heure précise où il avait pour la première fois été informé de la tragédie, les mesures qu’il avait ordonné de prendre aussitôt après l’accident, ou encore la raison pour laquelle son agence avait décidé de ne pas déployer un nombre important d’effectifs de forces de l’ordre, le jour du drame. La foule devait alors converger vers le quartier pour la fête d’Halloween.
Les investigateurs vérifieront également si, avant la catastrophe, Lee Im-jae, alors chef du commissariat de Yongsan, l’arrondissement dont fait partie Itaewon, avait bel et bien demandé à la SMPA d’affecter dans le quartier les forces de l’ordre. Lee, privé de ses fonctions après la tragédie, avait affirmé avoir formulé une telle requête à plusieurs reprises.