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Intérieur

Affaire Lee Dae-jun : le tribunal examine la demande de mandat d’arrêt contre Suh Hoon

Write: 2022-12-02 14:47:00Update: 2022-12-02 16:45:42

Affaire Lee Dae-jun : le tribunal examine la demande de mandat d’arrêt contre Suh Hoon

Photo : YONHAP News

Le Parquet a demandé, mardi, la délivrance d’un mandat d’arrêt contre Suh Hoon dans le cadre de son enquête sur l’affaire Lee Dae-jun, du nom d’un fonctionnaire sud-coréen tué par des soldats nord-coréens dans leurs eaux territoriales en mer Jaune, en septembre 2020. Au moment des faits, Suh occupait le poste de conseiller à la sécurité nationale de Moon Jae-in, le prédécesseur de Yoon Suk-yeol.

Le tribunal du district central de Séoul mène, aujourd’hui, un interrogatoire de l’intéressé afin de décider d’émettre ou non le mandat d’arrêt. Ce matin, l’ancien responsable s’est présenté à la Justice. Il a préféré s’engouffrer dans le bâtiment sans répondre aux questions posées par les journalistes qui guettaient son arrivée.

Le ministère public le soupçonne d’avoir conclu à la hâte que Lee ait tenté de faire défection vers le Nord, et d’avoir ordonné dans la foulée de supprimer les renseignements contraires à cette décision. Il retient au moins deux chefs d’accusation possibles contre l’ancien conseiller présidentiel : le trafic d’influence et la rédaction de documents officiels à partir de fausses informations.

Le Parquet suspecte aussi Suh Wook et Park Jie-won, respectivement le ministre de la Défense et le patron du Service national du renseignement (NIS) de l’époque, d’avoir supprimé des informations secrètes sur l’ordre de Suh Hoon.

L’ex-conseiller de Moon continue de nier ces soupçons. Il déclare n’avoir jamais tenté de dissimuler les faits reprochés qui étaient d’ailleurs connus par plus de 300 fonctionnaires des organismes concernés. Selon lui, il ne s’agissait que d’ajuster le niveau d’accès aux documents confidentiels pour assurer la sécurité.

Si le tribunal valide la délivrance du mandat d’arrêt contre Suh Hoon, le Parquet a de fortes chances de faire remonter l’affaire jusqu’au plus haut responsable, c’est-à-dire l’éventuelle implication du précédent chef de l’Etat. Sa décision devrait tomber aux alentours de minuit.

Par ailleurs, Moon s’est exprimé hier sur ce sujet, soit une première. Il a demandé de « ne pas dépasser les bornes » en accusant l’administration Yoon de faire de l’affaire de Lee une dispute politicienne et de piétiner la fierté des fonctionnaires qui ont passé de longues années et rendu de bons et loyaux services.

L’ancien locataire de la Maison bleue a fait savoir que c’est lui-même qui a entériné définitivement ce dont ont rendu compte le ministère de la Défense, la garde côtière et le Service national du renseignement (NIS). Selon lui, alors que les renseignements et les documents restent identiques, les institutions ont changé leur version des faits auprès de l’administration Yoon suite à l’alternance politique.

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