Les ministres des Affaires étrangères de neuf pays, dont la Corée du Sud et les Etats-Unis, ont publié hier une déclaration commune dénonçant la répression violente, par les autorités iraniennes, des manifestations qui se succèdent depuis la mort de Mahsa Amini. Cette étudiante iranienne de 22 ans est décédée en septembre après avoir été détenue par la police des mœurs en raison d'un « port de vêtements inappropriés ».
Dans le document, les neuf chefs de la diplomatie ont condamné Téhéran en particulier pour son contrôle d’accès aux plateformes numériques et à Internet, et ce pour étouffer la liberté d'expression et limiter les contestations. Et d’ajouter prêter attention sur « l’extrême violence à laquelle sont confrontées les courageuses femmes et filles qui mènent des rassemblements dans tout le pays ».
Selon ces ministres, le pouvoir iranien a « poursuivi et même intensifié sa répression brutale des manifestants, en utilisant notamment la violence fondée sur le genre et la technologie ». Et la gent féminine revendique le respect de ses droits humains et fondamentaux.
Dans le même temps, les hauts diplomates ont appelé la communauté internationale à les rejoindre pour faire en sorte qu’elles puissent accéder à l’information en ligne et utiliser pleinement et efficacement les plateformes numériques.