Le ministre des Affaires étrangère était l’invité du journal de 20 heures de SBS, hier. Park Jin a alors répondu à plusieurs sujets d'actualité brûlants, en particulier celui de l’indemnisation des sud-Coréens forcés de travailler dans les usines d’entreprises japonaises durant la Seconde guerre mondiale.
Le gouvernement de Séoul a récemment présenté une possible solution, farouchement contestée par les intéressés. Il s’agit en gros d’un dédommagement indirect avec des fonds provenant de firmes sud-coréennes, et non des groupes japonais qui les avaient exploités. Ceux-ci ne présenteront pas leurs excuses non plus.
Sur le plateau de la chaîne de la télévision, le chef de la diplomatie a déclaré estimer souhaitable de prendre une mesure, à laquelle ces sociétés nippones pourront répondre volontairement, avec sincérité et avec une prise de conscience sur l’Histoire. Et d’ajouter que Séoul continue à échanger sur ce sujet avec le gouvernement de Fumio Kishida.
Interrogé sur le manque d’effort pour convaincre les victimes du travail forcé, le ministre a tenu à souligner que le plus important c’est de les écouter, avant de promettre d’emblée la poursuite des communications avec eux.
Park a par ailleurs exprimé ses regrets à l’égard de la nouvelle candidature des anciennes mines d’or japonaises controversées, celles de Sado, à une inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco. Un site où des Coréens ont été forcés de travailler lors du deuxième conflit mondial.