Le secrétaire général de l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan), Jens Stoltenberg, a mis l’accent sur la nécessité de coopération entre son entité et le pays du Matin clair, en parlant d'un lien entre la Corée du Nord et la Russie.
Lors de son entretien dimanche avec Park Jin, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères à Séoul, Stoltenberg a indiqué que le royaume ermite fournissait des armes à son allié russe, et que cela montrait que la Corée du Sud et l’Otant doivent être interconnectées. Selon lui, la coalition entre les pays, qui comptent sur la liberté, la démocratie et l’ordre international basé sur les règles, devenait de plus en plus importante dans un monde où l’imprévisibilité et l’incertitude s’accentuaient. De plus, les deux hommes se sont mis d’accord pour une étroite collaboration pour la paix en Ukraine et sa restauration.
De son côté, Park a présenté la stratégie indopacifique sud-coréenne, et a fait part de sa volonté de travailler avec les partenaires qui partagent les valeurs conventionnelles en vue de la paix et de la prospérité dans la région.
Le chef de l’Otan est arrivé hier dans la capitale sud-coréenne pour un séjour de deux jours. Il s’agit de sa première visite en près de cinq ans et trois mois au pays du Matin clair.
Pyongyang n'a pas tardé à critiquer la visite du secrétaire général en Corée du Sud. Il l'a qualifiée d’une action qui provoquerait une « nouvelle guerre froide » dans la région Asie-Pacifique. D’après une déclaration publiée lundi, Kim Dong-myung, chercheur de l’association nord-coréenne des études sur la politique internationale, a affirmé que Séoul et Tokyo renforçaient la tension sécuritaire locale en impliquant un « visiteur non attendu ».