Le premier verdict est tombé, cet après-midi, dans un feuilleton judiciaire qui a duré trois ans. Cho Kuk a été condamné à deux ans de prison ferme par le Tribunal du district central de Séoul.
L’ancien conseiller présidentiel et ministre de la Justice sous la présidence de Moon Jae-in a été inculpé en décembre 2019. Il a été soupçonné d’avoir facilité illégalement l’entrée de ses progénitures à l’université, et permis à sa fille d’obtenir une bourse d’études douteuse. Au total, il a accumulé 11 chefs d’accusation, dont entrave au travail, falsification de documents et leur utilisation, corruption. En plus, l’ancien garde des Sceaux a été mêlée à une autre affaire en janvier 2020. Il a été accusé d’avoir abusé de son pouvoir, lorsqu’il était le conseiller présidentiel, dans le but de faire lever la surveillance de la Cheongwadae sur l’ex-vice-maire aux affaires économiques de la ville de Busan, Yoo Jae-soo.
Le Tribunal en première instance a validé la culpabilité de Cho pour la plupart des chefs d’accusation. Toutefois, la Justice n’a pas ordonné de l’arrêter sur-le-champ dès le verdict au motif qu’il n’est pas susceptible de détruire les preuves ni de prendre la fuite.
L’affaire n’est cependant pas encore terminée. En effet, l’ancien ministre de la Justice a annoncé son intention de faire appel de ce jugement.