Le Japon prévoit de réduire le nombre de radionucléides à surveiller dans le cadre de son projet de déverser dans l’océan les eaux contaminées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Cette nouvelle, révélée hier par les médias sud-coréens, a suscité une grande inquiétude auprès de certains scientifiques.
A ce propos, Séoul a précisé aujourd’hui que Tokyo a pris une telle initiative suite à la demande de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Selon le ministère sud-coréen des Affaires étrangères, la task-force de l’AIEA, chargée de veiller sur ce dossier, a demandé au Japon d’ajuster le nombre de radionucléides à évaluer en se basant sur les données mesurées réellement, et non pas sur les pronostics, lorsqu’elle a effectué sa première visite sur l’Archipel en février 2022.
Par la suite, en novembre dernier, la compagnie japonaise d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a soumis à la Commission de réglementation nucléaire de son pays, une nouvelle liste de 31 radionucléides, y compris, le tritium, contre 64 auparavant. L’équipe de l’AIEA en a discuté avec la Tepco lorsqu’elle a effectué sa troisième visite sur place.
L’organisation internationale devrait donner son avis en la matière dans son rapport à publier ce mois ou en mars.
Le ministère sud-coréen a précisé que son homologue japonais l’en a informé au cours d’une réunion en visioconférence tenue en décembre dernier. Et d’ajouter que le régulateur nippon de l'énergie nucléaire n’a pas encore pris sa décision définitive.