Chaque printemps, Tokyo approuve les nouveaux manuels scolaires. Et tout au long de l’administration Abe, le fait d’autoriser un tas de livres qui falsifiaient l’Histoire a irrité les pays voisins, notamment la Corée du Sud.
Alors que le ministère japonais de l'Education se prépare à publier les résultats de son examen des livres que les écoliers du primaire vont utiliser, un haut responsable du gouvernement sud-coréen a déclaré hier que la réaction du pays du Matin clair sera partagée une fois l’annonce officielle effectuée. Rappelons que durant ces dix dernières années, face à la falsification des faits notamment sur les îlots Dokdo dans la mer de l’Est et sur les anciennes femmes de réconfort, la Corée du Sud protestait vivement contre cette démarche en convoquant immédiatement un haut diplomate de l’ambassade du Japon à Séoul.
Reste à voir si Tokyo va changer d’attitude, suite au récent sommet Yoon-Kishida qui a tenté de réchauffer les relations bilatérales, et comment Séoul va y répondre.