Le ministère sud-coréen de la Réunification a commencé en 2017 à rédiger chaque année un rapport sur la situation humanitaire en Corée du Nord, suite à l’adoption, l’année précédente, de la loi sur les droits de l’Homme dans le pays communiste. Mais ce document restait depuis confidentiel.

Pourtant, cette année, le ministère entend le rendre public pour la première fois. L’enjeu est de faire connaître plus largement l’état actuel des choses.

Le rapport sera dévoilé ce vendredi. Il fait quelque 300 pages et a été élaboré après avoir interrogé, de façon approfondie, les transfuges nord-coréens qui se sont installés en Corée du Sud.

Le ministère envisage également de renforcer la coopération avec le Japon en matière de droits humains dans le nord de la péninsule. Il cherche aussi à organiser des concertations de travail avec Tokyo afin d’ouvrir un canal de communication avec lui. Un dispositif dont son chef Kwon Young-se a proposé la création lors de sa récente visite au pays du Soleil levant.

A ce propos, un responsable de ce ministère chargé des relations avec Pyongyang a précisé que si les deux pays voisins déployaient leurs efforts communs pour régler leurs questions humanitaires, notamment celles de leurs civils enlevés par la Corée du Nord, cela pourrait exercer une pression sur l’Etat communiste.