Le Bureau présidentiel de Yongsan a déclaré cet après-midi que son locataire avait énoncé clairement les conditions sur le plan de rejet des eaux usées de la centrale accidentée de Fukushima au Japon, lors de son voyage à Tokyo à la mi-mars pour le sommet avec le Premier ministre nippon Fumio Kishida.
Selon la présidence, Yoon Suk-yeol a opposé explicitement trois exigences au plan en question, à savoir une méthode objective et scientifique, une vérification respectueuse des critères internationaux et la participation d’experts sud-coréens au processus d’examen.
Par ailleurs, Séoul a aujourd’hui encore martelé sa position pour assurer le maintien de l’embargo sur les produits halieutiques de Fukushima. Le président Yoon ne tolérera aucun compromis en ce qui concerne la santé et la sécurité de la population, et fait de ce dossier l’une de ses priorités.
Le Bureau présidentiel de Yongsan avait déjà pris une telle position hier suite au tollé général provoqué en Corée du Sud par la presse japonaise. Cette dernière continuait d’alléguer que le dirigeant sud-coréen avait promis à un homme politique de l’archipel qu’il allait convaincre ses concitoyens de la décision de lever l’embargo sur les produits halieutiques de la zone accidentée. Plus ferme dans ses propos, Séoul semble vouloir couper court à ces rumeurs une bonne fois pour toutes.