Ce matin, Song Young-gil, ancien chef du Minjoo, s'est rendu une nouvelle fois au bureau des procureurs de manière volontaire afin de répondre aux suspicions de corruption qui pèsent contre lui. Mais le Parquet n’a pas accepté de le recevoir. Cet homme politique est au cœur d'un scandale de pots-de-vin entourant l’élection du président de la première formation de centre-gauche en 2021, où il a été élu.

L’ex-député est arrivé vers 9h20 devant le Parquet du district central de Séoul alors qu'il n'avait été convoqué. Il est entré sans tarder dans les locaux et a demandé à être interrogé par des enquêteurs, ce qui n'a pas été accepté. Lors d'une conférence de presse organisée à sa sortie du bâtiment, il a exhorté le ministère public de l'interroger rapidement au lieu d'importuner ses proches, tout en critiquant ce dernier de mener une enquête sur une affaire sans preuve.

Le 2 mai dernier, Song avait déjà tenté de se faire interroger par le Parquet, en vain. En séjour en France depuis décembre dernier, il était rentré en Corée du Sud le 24 avril lorsque les procureurs avaient entamé leur investigation sur l'affaire de corruption en question.