Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a quitté dimanche Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe, après sa visite de cinq jours.
Durant son séjour, l’homme fort de Pyongyang a assisté à une représentation de ballet, et a rencontré des élèves nord-coréens qui font leurs études dans le pays. Il n’a pas oublié d’examiner des armes russes. Et en guise de cadeau avant son retour, le dictateur nord-coréen a reçu des drones et un gilet pare-balles.
Aucun résultat n’a été publié suite au sommet entre Kim Jong-un et le président russe Vladimir Poutine au cosmodrome de Vostotchny. Et aucun accord n’a été signé non plus. Leur rapprochement militaire, y compris la visite du dirigeant nord-coréen à des usines produisant des équipements militaires russes, constitue tout de même un avertissement aux Occidentaux.
Le déplacement de Kim devrait se traduire par des échanges réels entre Pyongyang et Moscou. En novembre, une délégation russe dans les domaines du commerce, du tourisme et de l’agriculture se rendra dans la capitale nord-coréenne à l’occasion d’une réunion du comité intergouvernemental entre les deux pays. Il est aussi fort probable que le chef du Kremlin visitera la Corée du Nord, cet automne, sur invitation de son homologue nord-coréen.
Quant aux sanctions imposées à Pyongyang, le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov a souligné qu’elles avaient été annoncées par le conseil de sécurité des Nations unis, et non par Moscou. Avant d’ajouter que ce dernier continuera à renforcer ses liens avec le royaume ermite.