Le Parquet a demandé aujourd'hui au tribunal de délivrer un mandat d'arrêt contre Lee Jae-myung, le président du Minjoo, la 1re formation de l'opposition, pour corruption, abus de confiance et transaction illégale des devises étrangères.
Cette requête a été formulée dans le cadre non seulement de soupçons liés à des transferts d'argent en Corée du Nord, mais aussi des allégations de traitement de faveur dans un projet immobilier.
Pour rappel, l'ancien rival malheureux de Yoon Suk-yeol à la présidentielle 2022 est soupçonné par le ministère public d'avoir accordé entre 2014 et 2015 un traitement de faveur à des opérateurs privés dans le projet de développement immobilier dans le quartier de Baekhyeon à Seongnam dans la province de Gyeonggi.
L'ex-gouverneur de la province de Gyeonggi est également suspecté d'avoir été impliqué dans le transfert de 8 millions de dollars vers le régime nord-coréen par le fabricant de sous-vêtements sud-coréen Ssangbangwool en 2019.
Lee, qui continue de réfuter toutes ces accusations, a été hospitalisé en urgence ce matin au bout des dix-neuf jours de la grève de la faim, entamée pour contester le pouvoir de l'exécutif et préserver la démocratie.