Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a commenté le texte adopté le 14 septembre par le comité du patrimoine mondial sur les 23 sites industriels japonais de l’ère Meiji, dont l’île d’Hashima, inscrits en 2015 au patrimoine mondial de l’Unesco.
Le comité de l’institution onusienne y indique que le Japon a mis en avant quelques nouveaux éléments reflétant le travail forcé des Coréens sur l’île, du temps de son occupation de la péninsule. Il a ensuite ajouté qu’il était important pour lui de continuer d’honorer sa propre promesse de 2015 d’informer le public sur ces travailleurs coréens, et l’a appelé à poursuivre son dialogue avec les pays concernés, dont bien sûr la Corée du Sud.
D’après un responsable du ministère, Séoul a pris connaissance des nouvelles mesures de Tokyo, et il considère celles-ci comme une étape vers l’application fidèle de la décision du comité. Le gouvernement du pays du Matin clair entend aussi continuer à dialoguer avec Tokyo comme avec l’Unesco pour faire en sorte que l’archipel expose des témoignages de victimes coréennes de l’exploitation par le pays du Soleil levant et prenne aussi des mesures supplémentaires à leur mémoire.
Pour le même officiel, si le comité a cette fois adouci le ton par rapport à 2021, il n’a pas changé sa position initiale. Sachez qu’en juillet 2021, l’instance avait exprimé ses regrets à l’égard du respect seulement partiel de l’engagement de Tokyo.
A propos de la possibilité que le texte en question puisse favoriser la candidature des mines de Sado, également au Japon, à une inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco, le responsable a affirmé qu’une telle chance pourrait être offerte au pays voisin, si celui-ci admet qu’il s’agit aussi d’un lieu dans lequel des Coréens ont été assujettis au travail forcé pendant la Seconde guerre mondiale.