En voyage à New York pour l’Assemblée générale de l’Onu, le président Yoon Suk-yeol enchaîne les tête-à-tête avec les chefs d’Etat ou de gouvernement de presque 40 pays, et ce en vue de promouvoir la candidature de Busan à l’organisation de l’Exposition universelle de 2030.
Nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la possibilité de tenir autant d’entretiens bilatéraux. Selon le premier adjoint au conseiller présidentiel à la sécurité nationale, derrière leur organisation se cache une stratégie minutieusement préparée à l’avance au niveau de la forme comme du fond.
Kim Tae-hyo a précisé par exemple que le choix des dirigeants que Yoon rencontre a été opéré en fonction de la possibilité d’étoffer la coopération avec leurs pays en profitant de l’événement de 2030. En outre, il a été décidé de tenir les entrevues successives dans deux endroits de l’immeuble de la mission sud-coréenne auprès de l’Onu, à deux pas du siège de celle-ci, où se déroule l’Assemblée générale.
Autre astuce. Il s’agit cette fois d’aménager les locaux de la représentation de Corée du Sud à l’organisation planétaire comme un pavillon de la communication pour l’exposition. A cela s’ajoute le travail soigné du personnel chargé du protocole, entre autres.
Il faut dire aussi qu’avant la grand-messe annuelle de l’Onu, le président Yoon avait déjà eu un total de 99 tête-à-tête avec les leaders de 58 Etats. Et les chiffres s’élèvent à 60, rien qu’au mois de septembre. Un record.
Un haut responsable du Bureau présidentiel de Yongsan a expliqué que jamais un dirigeant n’avait eu autant d’entretiens bilatéraux, en plus d’une dizaine de multilatéraux, en un mois dans l’histoire diplomatique mondiale ces 100 dernières années.