En visite à New York pour assister à l’Assemblée générale des Nations unies, le président de la République a appelé à établir un ordre numérique universel afin de faire face aux effets néfastes du développement des technologies. Yoon Suk-yeol a tenu ces propos, jeudi, au cours d’un discours prononcé à l’université de New York, réputée dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA).
Selon le chef de l’Etat sud-coréen, « l'IA et les technologies numériques ne devraient pas menacer la sécurité des individus tout comme notre société ». Avant d’ajouter que « si la propagation de fausses informations par l'utilisation malicieuse de l'IA et des technologies numériques n’est pas bien contrôlée, cela pourrait non seulement mettre en danger la démocratie libérale mais aussi l’avenir de notre future génération ». D’où sa proposition de créer une « déclaration des droits numériques ».
L’ambition de Séoul de participer plus activement aux dossiers qui préoccupent actuellement la communauté internationale a déjà été manifestée, la veille, lorsque le numéro un sud-coréen s’est exprimé à la tribune de l’Assemblée générale de l’Onu. Il s’en était pris avec virulence à Moscou pour avoir envahi l’Ukraine et pour tenter d’élargir sa coopération militaire avec Pyongyang.
Par ailleurs, dans « la ville qui ne dort jamais », le président Yoon a continué de solliciter le soutien de la communauté internationale à la candidature de Busan à l'organisation de l'Exposition universelle 2030. Depuis lundi, où il a atterri sur le sol américain, il a tenu jusqu’ici quelque 30 sommets bilatéraux.