La Corée du Nord a récemment annoncé avoir testé un moteur à combustible solide pour un missile balistique à moyenne portée, ce qui a ravivé les tensions dans la péninsule.
Ces dernières se sont également accrues lorsque le porte-parole du ministère nord-coréen de la Défense a annoncé une action militaire offensive imminente dans une déclaration contre le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et la Corée du Sud.
Lors de l'émission de KBS « Sunday Diagnosis » diffusée dimanche, Shin Won-sik, le ministre sud-coréen de la Défense a déclaré que si Pyongyang effectuait le lancement, Séoul envisagerait rapidement la suspension de l'accord militaire du 19 septembre, signé par les deux Corées en 2018. Ce dernier consiste notamment à établir une zone tampon sur terre, dans les airs et en mer dans le but d’éviter tout affrontement physique.
Shin a prédit que le royaume ermite lancerait un satellite de reconnaissance d’ici une semaine, ou en tout cas avant la fin du mois au plus tard. Selon lui, placer une bombe sur ce satellite le transformerait en missile balistique à longue portée. Cela constituerait alors une violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et montrerait un progrès technologique du côté nord-coréen.
En ce qui concerne une éventuelle suspension de l'accord militaire du 19 septembre, la décision devrait être prise après la délibération des ministres. L’annonce serait quant à elle faite après sa promulgation, en coordination avec plusieurs ministères. Ce dossier ne nécessite cependant pas l’approbation de l'Assemblée nationale ni l’obligation d’en informer la Corée du Nord.