Le patronat et les syndicats de Seoul Metro qui gèrent les métros des lignes 1 à 8 de la capitale sud-coréenne doivent reprendre la négociation cet après-midi.
La principale pomme de discorde est le plan de la baisse des effectifs. Pour la compagnie, cette décision est inéluctable pour normaliser la gestion alors qu’il est accablé par un déficit colossal. Il compte alors réduire 2 212 employés d’ici 2026.
En revanche, les employés réclament d’annuler ce projet du fait qu’il risque de provoquer des problèmes au niveau de la sécurité. Ils demandent ainsi de recruter de nouveaux travailleurs en fonction du nombre de personnes qui vont partir à la retraite cette année.
Lors de la discussion qui s’est tenue le 8 novembre, le terrain d’entente n’a pas été trouvé et le syndicat sous la tutelle de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU) a débrayé les deux jours suivants pour véhiculer le message d’avertissement. Si la tractation d’aujourd’hui ne porte pas ses fruits, il compte entamer une grève générale et illimitée dès demain.
Séoul Metro se montre ferme. Elle a annoncé jeudi dernier ne pas rémunérer les grévistes et prendre des mesures de tolérance zéro pour tout acte illégal. La municipalité de Séoul a également prévu de réagir rigoureusement selon les principes pour les grèves illicites.