La Corée du Nord a fini par tirer, ce soir, un projectile qu’elle prétend être un satellite de reconnaissance. C’est ce que vient d'annoncer l’état-major interarmées sud-coréen (JCS) auprès des journalistes.
Au Sud, l'armée a tout de suite renforcé sa position de défense tout en analysant la nature de l'engin soupçonné d’être un missile balistique, ainsi que la réussite du lancement.
Ce matin, Pyongyang avait fait part à Tokyo de son intention d’effectuer le test entre le 22 novembre et le 1er décembre. Selon la NHK, la radio-télévision publique japonaise, la Garde côtière du Japon (JCG) avait reçu une notification en ce sens de la part du pays communiste. Le Japon, rappelons-le, a le statut de pays médiateur au sein de l’Organisation maritime internationale (OMI), chargée de promouvoir la sécurité des mers et des océans. Le régime de Kim Jong-un l’avait aussi prévenu lors de ces deux précédents lancements, en mai et en août, qui avaient fini par un échec.
Le royaume ermite est ainsi passé à l’acte quelques heures plus tôt par rapport à ce qu’il avait précédemment annoncé. Ce nouveau lancement intervient d’ailleurs à 89 jours de la deuxième tentative. Est-ce, cette fois-ci, un succès ? Les autorités militaires sud-coréennes et américaines le suivent de près, d’autant plus qu’un transfert de technologie de Moscou est soupçonné.