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Intercoréen

Un transfuge nord-coréen sur deux vient de Hamgyong du Nord

Write: 2022-10-06 14:40:47Update: 2022-10-06 16:47:56

Un transfuge nord-coréen sur deux vient de Hamgyong du Nord

Photo : YONHAP News

Plus de la moitié des transfuges nord-coréens habitant en dessous du 38e parallèle est originaire de la province de Hamgyong du Nord et les deux tiers d’entre eux sont domiciliés à Séoul et ses environs.

Il s’agit des principaux résultats de l'enquête réalisée par le ministère de la Réunification et transmis aujourd'hui à Ahn Cheol-soo, le député du Parti du pouvoir du peuple, dans le cadre de l'audit parlementaire. Il s'agit d'un sondage effectué auprès de 2 461 déserteurs nord-coréens du 1er mai au 4 juillet 2021.

Parmi les 29 880 citoyens sud-coréens âgés plus de 15 ans, venus du Nord, 52,9 % seraient originaires de Hamgyong du Nord et 17,9 %, de la province de Ryanggang, longeant la Chine. Les originaires de Pyongyang et de la province de Pyongan du Nord ne représentent que 3,6 et 3 %, respectivement.

La province de Gyeonggi est la région la plus prisée par ces transfuges avec 30,4 %, suivie par la capitale (23,7 %). La région métropolitaine a ainsi attiré pas moins de 64,7 % de cette population.

Parmi les motifs de leur exil, les sondés ont évoqué la surveillance du régime communiste (22,8 %), la faim (21,6 %), les problèmes financiers (10,7 %) et les meilleures conditions de vie au Sud (10,7 %).

Plus de trois quarts des interrogés ont répondu être satisfaits ou très satisfaits de la vie en Corée du Sud, en raison de la liberté (30,8 %), d'une rémunération décente pour le travail effectué (24,8 %) et d’une vie plus aisée comparée au Nord (22,7 %).

En revanche, 29,8 % se sont dits insatisfaits parce qu'ils vivent séparés de leur famille. La concurrence acharnée (19,7 %) et la discrimination (16,5 %) ont également été mentionnées comme des raisons de leur mécontentement de leur nouvelle vie.

Quant aux revenus des transfuges salariés, la moyenne mensuelle des trois derniers mois précédant le sondage a atteint un peu plus de 2,2 millions de wons, soit environ 1 640 euros. Ce qui présente une légère hausse par rapport à 2020, mais accuse un écart de 457 000 wons ou 330 euros de moins, comparés à la moyenne nationale.

Il est d'ailleurs à déplorer des inégalités salariales entre les sexes : les réfugiés masculins gagnaient plus de 3 millions de wons contre leurs compatriotes féminines avec un peu moins de 2 millions de wons, soit 2 206 euros contre 1 413. Le taux d'emploi a dépassé le seuil des 70 % du côté des hommes alors qu'il était de 52,3 % chez les dames.

Pour conclure, les transfuges ont demandé le soutien gouvernemental de prime à l'embauche et à la création d'entreprise (24,8 %), ensuite aux services médicaux (20,6 %), au logement (13,6 %) et à l'éducation (12,3 %).

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