L’audition des témoins de la bousculade mortelle d’Itaewon s’est tenue ce matin à l’Assemblée nationale, 68 jours après le drame.

Les députés ont critiqué que la réaction des forces de l’ordre était dysfonctionnelle à partir du commandement sur le terrain jusqu’au centre de contrôle 112 de l'Agence de police métropolitaine de Séoul. Le directeur de ce dernier, Park Kyu-seok, s’est excusé de ne pas avoir pris les mesures d’urgence nécessaires au moment opportun malgré les signalements des citoyens.

Le comité spécial de l'enquête parlementaire a délivré un ordre d’assister à l’entretien pour cet après-midi à cinq personnes qui étaient absentes.

De leur côté, la majorité et l’opposition sont en négociation pour prolonger la durée de l’investigation. Si les deux camps ne trouvent pas un accord, les pourparlers s’achèveront ce samedi.

Par ailleurs, le bras de fer s’est poursuivi pour la tenue d’une session extraordinaire au Parlement. Le Minjoo, la première force de l’opposition, a affirmé qu’il y avait un tas de raisons de l’ouvrir dans ce contexte de crise économique et sécuritaire. Pourtant, le Parti du pouvoir du peuple (PPP), la formation gouvernementale, a fustigé le Minjoo, qui selon lui, tente de profiter de l’immunité parlementaire des députés pendant une session à l’Assemblée nationale, concernant l’enquête sur la corruption de son chef Lee Jae-myung.