La dixième conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) s’est donc ouverte hier au siège des Nations unies à New York. Elle s’étendra jusqu’au 26 août.
Dès le premier jour, les programmes atomiques nord-coréen et iranien ainsi que la menace russe d’une frappe nucléaire contre l’Ukraine ont été inscrits à l’ordre du jour. Pyongyang s’est retiré du traité en 2003 et semble préparer maintenant son septième test atomique.
Les ministres qui représentent les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Irlande du Nord ont alors publié un communiqué conjoint. Ils y réaffirment que le développement nucléaire et balistique de la Corée du Nord constitue une menace grandissante pour leur sécurité commune. Et de promettre de s’organiser pour amener le pays communiste à abandonner son arsenal atomique de manière complète, vérifiable et irréversible (CVID).
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a lui aussi redit que le régime de Kim Jong-un continuait à élargir son programme nucléaire illicite, à provoquer ses pays voisins de la région et à préparer une nouvelle expérience atomique.
Son président Joe Biden, lui, a souligné, dans un communiqué séparé, l’importance du désarmement nucléaire dans le monde entier. Le chef de la Maison blanche a demandé à son homologue russe d’arrêter la guerre en Ukraine et à Pékin de participer aux négociations visant à cesser la course aux armes atomiques.