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Travail forcé : Yoon Suk-yeol défend le plan d’indemnisation des victimes de son gouvernement

Write: 2023-03-07 14:49:55

Thumbnail : YONHAP News

Le président de la République s’est exprimé aujourd’hui pour la première fois sur le plan d’indemnisation de ses concitoyens victimes du travail forcé imposé par le Japon du temps de la colonisation. Une solution annoncée hier par son ministre des Affaires étrangères.

Au cours du conseil des ministres hebdomadaire, Yoon Suk-yeol a affirmé que c’était « le résultat de la recherche d’une option correspondant aux intérêts communs de la Corée du Sud et du Japon et au futur développement des deux voisins, respectant à la fois la position des anciens travailleurs forcés ».

Le chef de l’Etat a donc donné des explications plus concrètes au commentaire de son porte-parole. Hier, celui-ci avait fait état d’une décision déterminante visant à orienter les relations Séoul-Tokyo vers l’avenir.

Si l’occupant du Bureau présidentiel de Yongsan a souligné avoir décidé du plan en respectant la position des victimes, c’est pour réfuter l’argument des partis de l’opposition, qui reprochent au pouvoir d’avoir méprisé les personnes concernées.

Du coup, le numéro un sud-coréen a évoqué le fait que les précédents gouvernements les ont dédommagées, eux aussi, à l’aide de fonds publics. Il est allé jusqu’à préciser qu’en 1974 et 2007, des législations spéciales ont été établies à cet effet.

Le dirigeant en a profité pour présenter une nouvelle fois l’archipel comme étant « passé du rang d’agresseur militariste à celui de partenaire qui partage les mêmes valeurs universelles » pour souligner la nécessité de réchauffer les relations avec Tokyo. Il en avait déjà fait part dans son allocution le 1er mars, jour anniversaire du mouvement d’indépendance de 1919 contre la colonisation nippone.

Le chef de l’Etat est alors revenu sur les échanges commerciaux entre les deux nations. Selon lui, ils représentent maintenant 6 à 7 % de l’ensemble du commerce extérieur sud-coréen, et les investissements du pays du Soleil levant et de ses entreprises dépassent 22 % du total des placements directs des étrangers.

Pourtant, le président Yoon n’a pas évoqué la responsabilité de l’archipel et n’a pas exhorté non plus le gouvernement de Fumio Kishida et les groupes nippons condamnés pour l’exploitation de Coréens à répondre à la bonne volonté de son administration.

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