La qualité de vie des sud-Coréens s’est améliorée de manière globale par rapport à l’année dernière selon un rapport publié aujourd’hui par l’Institut national des statistiques (Kostat). Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir pour retrouver un niveau d’avant le COVID-19.

Selon les données du Kostat, le taux d’obésité est passé de 38,3 % en 2020 à 37,1 % l’année d’après. Le nombre de jours de voyage en Corée du Sud d’une personne a augmenté à 6,58 en 2021, contre 5,81 un an auparavant.

Alors que la confiance aux autres, qui avait chuté du fait de l'arrêt des activités extérieures, a progressé de neuf points à 59,3 %. Le taux de participation aux organisations sociales, quant à lui, a crû de seulement 1,3 point à 47,7 %. Sur les 62 critères évaluant la qualité de vie et nouvellement créés l’année dernière, 47 se sont améliorés par rapport à l’enquête menée en 2021.

En revanche, les indicateurs sociaux sont toujours négatifs. Le taux de suicide était de 26 pour 100 000 habitants il y a deux ans, en hausse de 0,3 point en glissement annuel. La part des personnes âgées vivant seules a grimpé de 0,2 point à 20,8 %. En ce qui concerne les violences faites aux enfants, le nombre d’incidents était de 502,2 pour 100 000 enfants en 2021, contre 401,6 l’année précédente. Ce chiffre a augmenté annuellement à partir de 2001, année où seulement 17,7 cas ont été signalés pour le même nombre d’enfants.

L'indicateur du vivre mieux (BLI) du pays du Matin clair, publié par l’OCDE, était de 6,3 points en 2022, en dessous de la moyenne des trois dernières années.