Le dirigeant nord-coréen a une nouvelle fois manifesté le principe de « la puissance contre la puissance » et de « l’affrontement frontal ». D’après l’information relayée samedi par les médias du pays communiste, Kim Jong-un en a fait part lors de la 5e session plénière du comité central du Parti des travailleurs qui s’est déroulée entre le 10 et le 12 juin, en soulignant l’importance du droit à l’autodéfense.
L’homme fort de Pyongyang a également estimé « très grave » l’environnement sécuritaire de son pays avant d’avertir que la situation régionale risquait de s’aggraver « de manière plus extrême ». Et d’appeler à « se dépêcher à atteindre l’objectif du renforcement des capacités de la défense le plus tôt possible ».
La Corée du Nord a également remplacé l’expression « les relations Nord-Sud », utilisée lors de la précédente session, par « la lutte contre l’ennemi » pour qualifier les relations intercoréennes. Cependant, aucune mention sur un éventuel essai nucléaire ni de propos menaçant directement la Corée du Sud ou les Etats-Unis n’ont été évoqués.
A cette occasion, le parti unique nord-coréen a également procédé à des nominations à des postes clés. La première vice-ministre des Affaires étrangères Choe Son-hui a été promue cheffe de la diplomatie et remplace ainsi Ri Son-gwon. Cette diplomate de carrière, connue pour bien parler anglais, avait accompagné Kim Jong-un lors de ses sommets avec le président américain d'alors Donald Trump.
D’autre part, selon l’agence de presse officielle du pays communiste, la KCNA, le leader nord-coréen a convoqué, hier, une réunion cette fois-ci du secrétariat du parti pour appeler ses cadres à lutter contre leur mauvais comportement.
A Séoul, le ministère de la Réunification a estimé que cette nouvelle réunion aurait pour but d’inciter les responsables du parti à mieux œuvrer pour l’accomplissement des objectifs affichés lors de la session plénière du comité central du Parti des travailleurs.