Le négociateur nucléaire sud-coréen Noh Kyu-duk et son homologue américain Sung Kim se sont retrouvés hier à Washington. Cette fois, leurs discussions ont été dominées par le récent essai de missile balistique intercontinental (ICBM) nord-coréen.
Les deux hommes ont alors souligné la nécessité d’y donner une réponse musclée. Du coup, ils sont convenus de convaincre le Conseil de sécurité des Nations unies d’adopter une nouvelle résolution condamnant la démonstration de force de Pyongyang.
En décembre 2017 aussi, l’organe sécuritaire de l’Onu avait durci les sanctions contre le pays communiste à la suite d’un tir d’ICBM de type « Hwasong 15 » le mois précédent. Le régime de Kim Jong-un avait alors affirmé que cet engin pouvait atteindre les Etats-Unis.
Hier, l’émissaire américain a cependant réaffirmé que l’administration Biden était toujours favorable à une approche « ouverte à la diplomatie » avec le Nord et que c’était à ce dernier de décider.
Le département d’Etat américain a par ailleurs annoncé que Sung Kim rencontrerait également son homologue chinois Liu Xiaoming, actuellement en visite aux USA. De fait, son porte-parole Ned Price a évoqué l’importance de se concerter avec les pays pouvant avoir une quelconque influence sur les décisions de Pyongyang.
Le représentant chinois a déjà été reçu par l’ambassadrice américaine à l’organisation internationale, Linda Thomas-Greenfield. Celle-ci l’a alors exhorté à persuader le royaume ermite de revenir à la table des négociations.