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Mine de Sado : identification de quelque 700 travailleurs forcés coréens

Write: 2023-01-10 14:05:40

Thumbnail : YONHAP News

Les noms de quelque 700 Coréens, victimes du travail forcé dans la mine de Sado au Japon pendant l’occupation nipponne, ont été nouvellement identifiés. Il s’agit du site historique que Tokyo tente d’inscrire à la liste des patrimoines mondiaux de l’Unesco.

En décembre 2021, le musée de Sado situé dans la ville du même nom a transmis à la KBS des listes de rationnement de cigarettes destinées aux ouvriers du pays du Matin clair et ces dernières continuent d’être étudiées. En dehors des noms coréens et japonais des travailleurs, on y a retrouvé la raison de l’arrêt de l’approvisionnement du tabac, tels que l’emprisonnement et la fuite.

Jung Hye-kyung, une chercheuse spécialisée dans la mobilisation forcée de l’archipel, a analysé ces informations ainsi que d’autres données relatives. Le nombre de personnes découvertes représente près de la moitié de celui des victimes connues.

Or, ce document est loin d’être suffisant. Il a été établi après 1943 alors que les Coréens y ont été envoyés quatre ans auparavant, et seuls ceux qui ont habité dans une résidence individuelle ont été notés.

La liste des ouvriers gérée par le gouvernement japonais et le groupe Mitsubishi reste toutefois introuvable. Le Japon refuse de parler de cette facette sombre de la mine de Sado, tout comme de la mine d’Hashima, connue sous le nom d’« île navire de guerre », un autre lieu de l’exploitation des Coréens.

Une vaste enquête est sollicitée alors que le pays du Soleil levant devrait proposer l’inscription de la mine de Sado au patrimoine mondial le mois prochain.

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