La Haute cour de Séoul a donné gain de cause au ministère des Affaires étrangères, qui avait refusé de dévoiler les documents liés aux négociations Séoul-Tokyo qui ont abouti en 2015 à un accord sur les femmes de réconfort.
Le tribunal d’appel a jugé aujourd’hui « légitime » la décision du ministère, sans en préciser la cause. Ce verdict renverse celui du tribunal de première instance qui s’est prononcé, en janvier 2017, pour la publication de ces documents classés « confidentiels ». Le ministère a fait appel de cette décision, s’appuyant sur la défense des intérêts de l’Etat.
Face à cette nouvelle sentence, l’avocat Song Ki-ho de l’Association des avocats pour une société démocratique, qui a intenté le procès en février 2016, a annoncé qu’il allait l’examiner avec les anciennes « wianbu » pour décider s’il saisirait ou non la Cour suprême.
Pour rappel, les « wianbu », ou femmes de réconfort, désignent les victimes de l’esclavage sexuel perpétré par l’armée nippone pendant la Seconde guerre mondiale.