Hier, 25 novembre, c’était la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.

A cette occasion, un rassemblement symbolique a eu lieu devant la statue d’une « fille de la paix » dans l’arrondissement de Mitte à Berlin. Un monument dressé, fin septembre, à l’initiative de la Korea Verband, une association civile locale, à la mémoire des femmes de réconfort, contraintes de se prostituer pour l’armée japonaise dans les années 1930-1940.

Le choix de ce lieu n’est pas anodin. Les organisations berlinoises de défense des droits des femmes, à l’origine de la manifestation d’hier, l’ont expliqué par le caractère significatif de la sculpture. Celle-ci témoigne, selon elles, du courage de ces victimes de l’esclavage sexuel en temps de guerre, qui ont brisé le silence pour raconter leur calvaire.

Sur une place du centre-ville de la capitale allemande, un autre événement de même nature a été organisé, sous le slogan « Nous sommes la fille de la paix ». Les participants ont reproduit la posture assise de la statue en portant un masque arborant la lettre X en protestation contre des pressions injustes de la part des hommes politiques allemands et japonais, qui cherchent à faire retirer le monument en question.