Nouveau rebond de l’épidémie de coronavirus. Avec 2 050 nouveaux cas en l’espace de 24 heures, le nombre de contaminations supplémentaires au COVID-19 est repassé au-dessus de 2 000 en une semaine. Plus de 70 % des infections d’origine locale ont été recensées dans la région métropolitaine de Séoul.

Cependant, les autorités sanitaires estiment toujours que le mois de septembre sera décisif pour endiguer la propagation du virus. Lors de la réunion du centre de gestion de crise, le second vice-ministre de la Santé a redit que les quatre prochaines semaines marqueraient un tournant pour le retour à la vie d’avant-COVID. Kang Do-tae a alors renouvelé son appel au respect des consignes sanitaires.

Du côté de la vaccination, hier mardi, quelque 570 000 personnes ont reçu une première dose. La Corée du Sud enregistre désormais 61 % de primo-vaccinés. Et 36,6 % de la population ont reçu les deux injections.

Le porte-parole du ministère de la Santé a affirmé que le gouvernement pourrait envisager un retour progressif à la vie normale en novembre. Le pays pourra alors atteindre son objectif de vacciner complètement 70 % de ses habitants.

C’est dans ce contexte qu’un important cluster de quelque 160 cas a récemment été détecté dans un hôpital à Daegu dans le sud-est du territoire. Face à cette situation, les autorités ont décidé de durcir les restrictions sanitaires notamment pour les gardes-malades des établissements médicaux, qu’ils soient permanents ou non. Il s’agit de renforcer le contrôle de leur accès ou de leur certificat de test PCR négatif.