Avec la levée de nombreuses restrictions préventives liées au COVID-19, le secteur du tourisme du pays du Matin clair cherche activement à attirer les voyageurs. Idem pour le tourisme médical qui a pour principaux clients les personnes aisées provenant du Moyen-Orient.
Lors du Salon du tourisme de Dubaï, la plus grande exposition du genre dans la région, quelques 1 500 compagnies venues de 62 pays étaient présentes.
Un homme d’affaire d’Oman, spécialisé dans l’hôtellerie, y a pris part pour séduire des touristes après avoir passé deux ans cauchemardesques en raison de la propagation du coronavirus.
La Corée du Sud, quant à elle, s’est focalisée sur le tourisme médical. Dans cette perspective, elle a organisé des séances de présentation sur les infrastructures et les services médicaux, en expliquant, entre autres, les moyens de contacter les hôpitaux.
A la veille de l’éclatement de la pandémie, le pays du Matin clair avait vu le nombre de patients étrangers augmenter d'année en année pour s'élever à 500 000 en 2019. Et les demandes des habitants du Moyen-Orient non seulement pour la chirurgie esthétique mais aussi pour le traitement de maladies graves étaient en augmentation.
Selon le professeur de l’hôpital Asan, Jeon In-ho, de nombreux patients atteints de déformation innée, d’un cancer ou souhaitant une greffe artificielle de foie constituent leurs principaux clients.
Ainsi, de l’avis des observateurs, il est tout aussi important d’élever la qualité du service médical que d’augmenter le nombre des patients étrangers, d’autant que le marché mondial du secteur est estimé à plus de 75 milliards d’euros.