A partir de l’année prochaine, l’application du système de travail hebdomadaire de 52 heures sera élargie aux entreprises de 50 à 300 employés. Face à la protestation des PMEs, qui ne sont pas prêtes à appliquer ce changement, le gouvernement vient de dévoiler des mesures visant à prévenir tout effet pervers.
Tout d’abord, la prolongation du temps de travail, réservée actuellement aux situations d’urgence, sera autorisée si elle est nécessaire au bon fonctionnement des opérations des entreprises. En d’autres termes, il sera possible de travailler davantage lorsque l’entreprise rencontrera des pics d’activité. Ensuite, les firmes pourront bénéficier d’une période d’adaptation pendant laquelle les sanctions seront exemptées. Le temps exact n’est pas encore défini, mais il sera suffisant, d’après l’exécutif.
Au lancement de cette initiative, le gouvernement avait prévu d’accroître la période du calcul des horaires du travail flexible de trois à six mois. Cependant, le texte d’amendement est toujours en suspens à l’Assemblée nationale, à cause d’un désaccord entre les différents partis politiques.
Ce projet est pourtant critiqué par les syndicats pour qui l’allongement du temps de travail risque d’être utilisé arbitrairement, ce qui annulerait l’effet souhaité initialement d’une réduction du temps de travail.