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Grève des routiers : l’exécutif étend son ordre de retour au travail aux camionneurs de la sidérurgie et la pétrochimie

Write: 2022-12-08 14:15:43

Thumbnail : YONHAP News

La Solidarité des camionneurs de fret poursuit sa grève depuis le 24 novembre. Les négociations entre ce syndicat des routiers et le gouvernement n’avancent pas du tout. Le premier demande de prolonger de manière permanente le système garantissant un salaire minimum et d’élargir aussi la liste des marchandises pouvant bénéficier de ce dispositif. Des réclamations difficiles à accepter pour l’exécutif.

Dans ce contexte, celui-ci a décidé d’imposer un deuxième ordre sommant les grévistes cette fois de l’aciérie et de la pétrochimie de reprendre le travail. Une décision entérinée en conseil des ministres réuni exceptionnellement aujourd’hui. Le président de la République a déjà signé le 29 novembre un tel ordre pour les camionneurs transportant du ciment.

Le gouvernement a expliqué que « le pays est devant une situation trop urgente et grave pour rester les bras croisés en se contentant d’attendre que les participants à l’action collective retournent au travail ». Et d’ajouter que les perturbations de livraisons de produits sidérurgiques et pétrochimiques risquent de peser lourdement sur les autres secteurs clés du pays comme l’automobile, les semi-conducteurs et la construction navale.

Le ministre de l’Economie et des Finances Choo Kyung-ho a détaillé avoir pris la nouvelle décision en considération donc de l’ampleur des pertes et de leurs répercussions.

L’ordre a immédiatement pris effet. Quelque 6 000 grévistes de l’aciérie et environ 4 500 de la pétrochimie seraient concernés. Afin de l’exécuter, le gouvernement a mis en place une équipe interministérielle chargée de mener une inspection sur place. Si les camionneurs et leurs sociétés le reçoivent, ils sont obligés de se remettre au travail avant minuit le lendemain. En cas de non-respect sans raison justifiée, ils sont passibles d'une sanction administrative. Ils ne pourront pas reprendre le volant pendant un mois, par exemple.

Vague d’indignation et de colère du syndicat. Celui-ci dénonce aussitôt un comportement contraire au bon sens et dépassant les limites et en faveur seulement des conglomérats.

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