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La construction navale maintient les exportations sud-coréennes à flot

Write: 2023-05-11 14:04:00

Thumbnail : YONHAP News

A la différence de l'industrie des semi-conducteurs en récession, la construction navale empêche les exportations sud-coréennes de couler.

Redevenu le numéro un mondial, le secteur naval sud-coréen émerge de nouveau comme une industrie prometteuse. Le navire baptisé « Blue whale » en est une des raisons. Ce ravitailleur qui alimente les bateaux à propulsion au gaz naturel liquéfié (GNL) concentre les technologies développées en Corée du Sud. Selon Seok Hyun-bo, responsable à HD Hyundai Heavy Industries, cette péniche démontre les prouesses technologiques « made in Korea » dans le domaine combinées au savoir-faire de la construction de navires GNL.

La Corée du Sud est reconnue dans le milieu pour ces qualités et les chiffres sont éloquents. Elle a reçu plus de 40 milliards de dollars de commandes lors des deux dernières années. Après un long hiver durant lequel elle a vu son concurrent chinois lui subtiliser la première place mondiale, la construction navale sud-coréenne a repris du poil de la bête. Au premier trimestre, elle a raflé 40 % des commandes et a récupéré sa première position. Son carnet de commandes est également rempli pour les trois ou quatre prochaines années.

Ces résultats sont de bon augure pour l’avenir. Toutefois, certains défis se dressent toujours. Par exemple, le pays du Matin clair occupe 90 % du marché mondial des méthaniers. Mais, il ne dispose pas de sa propre technologie et doit ainsi payer 5 % des prix de ces navires aux entreprises françaises qui lui fournissent.

Le ministère de l'Industrie s'est ainsi engagé à injecter 180 milliards de wons, ou 124 millions d'euros, dans le développement des technologies clés. Parallèlement, il devra également résoudre le problème de main-d’œuvre. Pour cela, il compte embaucher 5 000 travailleurs étrangers par an durant trois ans. Cependant, sans une amélioration des conditions de travail, le manque de personnel risque de perdurer.

Comme le témoigne Kim Chun-taek de l'association des sous-traitants des chantiers navals, seul le nombre d’ouvriers de la sous-traitance s’est multiplié et la qualité de l’emploi s'est dégradée.

Le principe de bénéfice mutuel s'impose donc pour que la prospérité actuelle du secteur atteigne même les sous-traitants.

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