L’association civile qui a érigé la statue de la « fille de la paix » dans l’arrondissement de Mitte à Berlin, va saisir aujourd'hui le tribunal administratif de la ville afin de demander la suspension du retrait de ce monument installé en l’honneur des victimes de l’esclavage sexuel de l’armée japonaise durant la Seconde guerre mondiale.
Selon Korea Verband, si le texte de la légende affiché devant la statue est problématique, l’arrondissement berlinoise aurait dû demander d’abord la correction de son contenu, et non pas son retrait.
En Allemagne, une pétition a été lancée en ligne afin de protester contre cet ordre des autorités. Elle a été signée par plus de 22 000 personnes, dont 1 800 Allemands. L'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder et son épouse d’origine sud-coréenne Kim So-yeon y ont apporté publiquement leur soutien en affichant une lettre destinée au maire de Mitte sur facebook.
Korea Verband va organiser demain une manifestation autour de la « fille de la paix » afin de demander à l’arrondissement de revenir sur sa décision de démanteler ce monument symbolique, face à la pression japonaise.