L’ambassadeur nord-coréen auprès des Nations unies a fustigé l’offre de l’administration Biden d’engager un dialogue sans condition préalable.
Lors de sa prise de parole, hier, devant l’Assemblée générale de l’organisation, Kim Song a dénoncé « une tactique déguisée et hostile ». Il a alors défendu les tirs de missiles balistiques de son pays, en les qualifiant de « droit à l’autodéfense face aux intentions dangereuses de Washington ». Il a alors condamné la politique américaine de prolifération des missiles et des armes nucléaires. Sans mentionner pour autant une nouvelle expérimentation atomique que Pyongyang serait sur le point d’effectuer.
Justement à propos de cet essai nucléaire nord-coréen, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison blanche a une fois de plus affirmé scruter de très près l’évolution de la situation. Jake Sullivan a aussi réitéré la mise en garde contre toute nouvelle provocation de Pyongyang, martelant que les Etats-Unis y réagiront avec fermeté.
L’Assemblée générale de l’Onu a inscrit le problème nord-coréen à l’ordre du jour de sa session suite à l’échec de l’adoption d’une résolution de sanctions supplémentaires à l’encontre du régime de Kim Jong-un au sein du Conseil de sécurité. La Chine et la Russie s’y étaient opposées.
Pour sa part, l’ambassadeur sud-coréen aux Nations unies Cho Hyun a de nouveau appelé le royaume ermite à cesser ses bravades, à honorer toutes les résolutions onusiennes et à revenir à la table du dialogue.