Joe Biden a affirmé que son pays ne discutait pas en ce moment avec la Corée du Sud au sujet d’exercices nucléaires conjoints. Le président des Etats-Unis a fait cette déclaration en réponse à la question de journalistes à la sortie de son hélicoptère qui l’a ramené hier à la Maison blanche après quelques jours de vacances.
Ces propos contredisent cependant ceux tenus par son homologue sud-coréen. En effet, dans une interview avec un quotidien séoulien, publiée le même jour, Yoon Suk-yeol a annoncé que les deux alliés « échangeaient sur le concept de planification et de manœuvre nucléaires conjointes en vue d’une dissuasion élargie efficace » et que « Washington s’y montrait considérablement positif ».
Hier, le dirigeant américain s’est pourtant contenté de dire « non », sans donner plus d’explications. En novembre dernier, les ministres de la Défense des deux nations étaient convenus toutefois d’effectuer ensemble les dites planification et manœuvre.
L’enjeu de la planification commune est que le pays du Matin clair participe désormais à la politique et à la stratégie nucléaires de Washington, à son plan opérationnel et à sa dissuasion rapide.
Quant à l’exercice conjoint, il s’agit que les USA et leurs alliés s’entraînent ensemble dans un scénario selon lequel les seconds appuient les opérations de l’arsenal stratégique nucléaire des premiers en déployant leurs moyens conventionnels.