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La Corée du Nord que vous ne connaissez pas

La diffusion de la culture populaire sud-coréenne en Corée du Nord

2019-07-04

© KBS

Le succès de la culture populaire coréenne à l’étranger, ce phénomène surnommé hallyu ou « vague coréenne », ne se dément pas : l’exemple le plus spectaculaire et le plus récent de cet essor est le groupe de musique BTS, qui vient de terminer une série triomphale de concerts dans des villes du monde entier, y compris Londres et Paris. La hallyu n’est pas constituée seulement de la musique coréenne, ou K-pop : d’autres domaines, tels que la gastronomie, le cinéma, la mode, les produits cosmétiques, sont aussi partie intégrante du « soft power » sud-coréen. Un soft power qui touche aussi la Corée du Nord : le pays le plus fermé au monde est lui aussi atteint par la vague culturelle sud-coréenne, ce qui n’est pas sans avoir un impact majeur sur sa société.


« Les premiers films sud-coréens ont commencé à arriver en Corée du Nord au début des années 2000, d’abord dans les régions frontalières de la Chine. Ils se sont ensuite diffusés dans les autres régions, comme à Gaeseong. J’ai entendu que les résidents de Pyongyang ont commencé à voir des feuilletons et des films sud-coréens à partir du milieu des années 2000. Aujourd’hui, davantage de nord-Coréens peuvent y avoir facilement accès, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Dès les années 2000, les feuilletons et les films « made in Korea » étaient déjà si populaires que ceux qui ne les avaient pas vus se sentaient exclus des conversations. C’est pourquoi beaucoup de nord-Coréens étaient prêts à dépenser le peu d’argent qu’ils avaient pour s’acheter des films et de la musique de Corée du Sud », explique Kang Mi-jin. Cette journaliste née en Corée du Nord et réfugiée au Sud travaille pour le site d’information Daily NK, spécialisé sur le pays communiste et basé à Séoul. Récit.

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