A un peu plus d'un mois des élections locales, la campagne électorale est très calme en raison de la tragédie nationale du ferry Sewol.
 
Alors que la responsabilité de ce désastre incombe notamment au gouvernement et à la classe politique, la campagne électorale semble être suspendue.
 
Mais deux semaines après le drame, le parti au pouvoir et les formations d'opposition ont tout de même repris la désignation de leurs candidats pour le scrutin prévu le 4 juin.
 
Jusqu'à aujourd'hui, le Saenuri, la formation de la majorité, a choisi ses candidats aux postes de gouverneur ou de maire dans 14 circonscriptions sur 17, à l'exception de celles de Séoul et de ses environs.
 
Dans le camp d'en face, l'UDNP, la première force d'opposition, a sélectionné ses candidats pour 13 circonscriptions sauf dans la province de Gyeonggi qui entoure la capitale, ainsi que Gwangju et les provinces de Jeolla du Sud et du Nord, son fief électoral situé au sud-ouest du pays.
 
L'incident du Sewol a également exercé une influence sur le mot d'ordre de la campagne. « La sécurité de la population » et « la société sûre » ont la priorité sur toutes les autres promesses électorales.
 
Le pouvoir et l'opposition s'engagent à faire preuve de modération pour l’organisation des événements relatifs à la campagne.

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