On reparle de l’affaire de l’explosion de mines dans la zone démilitarisée qui sépare les deux Corées. Des engins qui ont très grièvement blessé le 4 août deux soldats sud-coréens en patrouille là-bas, côté sud bien sûr.
 
Séoul accuse Pyongyang de les avoir placées. Il se penche alors sur plusieurs moyens de renforcer ses opérations destinées à prendre le contrôle de cette zone tampon.
 
Hier, les autorités militaires ont affirmé envisager de multiplier les patrouilles et les embuscades. Aujourd’hui, elles ont annoncé étudier la possibilité de reprendre l’opération-feu dans certains secteurs de la zone, qu’elles avaient suspendue en 2001. A l’époque, les deux frères et ennemis s’y étaient engagés pour préserver l’écosystème de la DMZ. Il s’agit de brûler les arbres qui perturbent la visibilité des militaires sud-coréens, et ce pour mieux observer les mouvements de l’armée du Nord.
 
Si une décision est prise en ce sens, l’opération sera lancée en automne, la saison où les vents ne soufflent pas du nord au sud.
 
Dans ce contexte, les armées sud-coréenne et américaine effectueront des exercices conjoints d’extermination, en y mobilisant des chars, des lance-roquettes multiples ou les avions de combat. Ces manœuvres dureront jusqu’à la fin du mois.
 
Par ailleurs, le ministre de la Défense Han Min-koo a affirmé devant le Parlement que Séoul allait prendre de nouvelles mesures de représailles contre le régime de Kim Jong-un, en plus de la diffusion des émissions de radio en direction du Nord par le biais de haut-parleurs, qui a déjà commencé lundi. Et d'ajouter que ces programmes de propagande seront désormais diffusés dans tous les secteurs d'avant-postes.

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