Même au lendemain de l'annonce spectaculaire sur un éventuel sommet entre son dirigeant et le président américain, la Corée du Nord ne cesse de dénoncer les sanctions des Etats-Unis à son encontre et s'engage à ne jamais se soumettre à des telles pressions et menaces.

En effet, le Rodong Sinmun, l'organe du Parti des travailleurs du pays communiste a publié un article affirmant que Pyongyang ne se plierait pas face au « pouvoir militaire, aux sanctions ou au blocus ». Et de souligner que le régime « n'autorisera plus jamais les Etats-Unis à déterminer le bien et le mal selon leurs propres critères et à piétiner la justice et la vérité ».

En particulier, le journal officiel nord-coréen a fustigé les dernières sanctions et le boycott secondaire que l'administration Trump lui a infligés unilatéralement. Selon lui, ces mesures à son encontre violent bel et bien le droit international, enfreignent la souveraineté de son pays et risquent de « déclencher une guerre ».

De son côté, le site de propagande « Uriminzokkiri » a lui aussi haussé le ton en avertissant que « la rhétorique et le comportement de plus en plus périlleux des Etats-Unis ne seraient plus tolérés ».

D'autre part, les médias nord-coréens restent silencieux aujourd'hui encore à propos de l’invitation surprise de Kim Jong-un à un sommet avec Donald Trump et de la proposition de ce dernier de se retrouver d'ici mai prochain.

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