L’administration du président élu américain Joe Biden pourrait prévenir d’éventuelles provocations de la Corée du Nord en manifestant son intérêt sur ses dossiers, et notamment en nommant rapidement un nouveau représentant spécial chargé des affaires nord-coréennes.

C’est l’analyse avancée, hier, par un haut responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères devant des journalistes. Selon lui, un tel geste inciterait le pays communiste, qui désire un assouplissement des sanctions économiques à son encontre, à retourner à la table des négociations. Faute de quoi, le régime de Kim Jong-un risquerait de se livrer à de nouvelles provocations pour attirer l’attention de Washington.

Le diplomate a également souligné l’importance du rôle de la communauté internationale, notamment la Chine et la Russie, afin de dissuader le royaume ermite d’entreprendre des actions audacieuses.

Interrogé sur les propos du secrétaire d’Etat américain désigné par Joe Biden, Antony Blinken, qui a comparé le dossier nucléaire nord-coréen à celui de l’Iran, l’officiel sud-coréen s’est montré plutôt sceptique. Néanmoins, le fait que l’Iran a démontré que le problème nucléaire peut être résolu à travers le dialogue, en 2015 sous l’administration Obama, constituerait, selon lui, un bon exemple en la matière.

[Photo : YONHAP News]