Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Yun Byung-se a eu aujourd'hui un tête-à-tête avec son homologue japonais Fumio Kishida au siège des Nations unies à New York pour parler de la tenue d’un sommet sud-coréano-japonais en automne mais leur dialogue n’a pas mené à un progrès significatif. Cette rencontre a eu lieu suite à la proposition officielle du Premier ministre japonais Shinzo Abe du 19 août.
 
Yun a souligné que les efforts de Tokyo pour guérir les blessures du passé, y compris la question des femmes de réconfort, devraient être déployés préalablement au sommet. Ce à quoi Kishida a répondu que la position de Tokyo d’hériter de l’esprit du discours de Kono qui reconnaît la mobilisation forcée de ces esclaves sexuelles n’a pas changé et qu’il ferait tout pour régler le problème.
 
Quant à la tenue effective du sommet, le chef de la diplomatie sud-coréenne s’est contenté de dire que les deux pays partageaient l’idée de développer de manière stable leurs relations d’autant qu’ils célébreront l’année prochaine le 50e anniversaire de l’établissement de leurs échanges diplomatiques.
 
Lors de leur rencontre, Yun et Kishida ont également discuté de la question des victimes de travaux forcés pendant la Seconde guerre mondiale et de l’embargo sud-coréen sur certains produits halieutiques japonais.

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