Lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est tenue à New York, Shinzo Abe a particulièrement insisté sur la protection des droits des femmes mais sans jamais évoquer la question des femmes de réconfort.
 
Dépassant de dix minutes le temps imposé à chaque orateur, son discours a été largement consacré à la question des droits des femmes.
 
Le chef du gouvernement japonais a notamment souligné que Tokyo déployait des efforts incessants pour lutter contre la discrimination sexuelle. En rappelant qu’au siècle dernier, les femmes étaient les premières victimes en cas de guerre, il a affiché son ambition d’éradiquer la violence perpétrée contre les femmes au 21e siècle. Mais paradoxalement, il n’a jamais fait allusion au sort des femmes de réconfort, ces victimes de l’esclavage sexuel de l’armée impériale japonaise pendant la Seconde guerre mondiale.
 
Le Premier ministre japonais a également exprimé le souhait que son pays rejoigne les Etats membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu. Selon lui, au vu de sa contribution au développement de l’organisation, le Japon mérite d’être récompensé.
 
Maintenant Séoul et Tokyo attendent pour voir quelles retombées aura le discours de Shinzo Abe sur l’organisation du sommet entre les deux pays.

[Photo : ]